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vendredi 22 octobre 2010

C'est pas moi qui le dit !

Les hygiénistes en ont trop fait. Le mois dernier, une revue scientifique américaine spécialisée dans l’étude de l’alcoolisme reconnaissait des bienfaits à la consommation modérée d’alcool.

Ce mois-ci une équipe de médecins anglais affirme que les femmes enceintes peuvent boire un ou deux verres par semaine sans que leur bébé coure le moindre danger. Les risques de voir apparaître des problèmes de comportement chez les jeunes enfants n’apparaissent qu’au-delà de ce seuil. Beaucoup de médias ont relayé cette information avec plaisir, comme si elle avait un côté libérateur par rapport à l’excès de prudence qui fait interdire le moindre verre à toute femme enceinte. Les médecins anglais ne veulent pas encourager la consommation, mais informer les femmes afin qu’elles puissent faire un choix éclairé. Leur position est à l’inverse de celle de nos responsables de la santé publique. Pour eux, le peuple est trop stupide pour comprendre les nuances. Pourront-ils tenir encore longtemps une telle arrogance ? Car l’étude anglaise pointe aussi les méfaits de la politique du risque zéro. En effet, les enfants des femmes ayant bu un à deux verres par semaine sont un peu plus éveillés à l’âge de cinq ans que ceux des femmes privées de toute consommation durant leur grossesse. C’est net pour les garçons, un peu moins pour les filles.

« En tout l’excès est un vice » disait le philosophe romain Sénèque, même en matière de protection. Le bon sens paysan le sait. Il y a quatre ans, lorsque l’obligation de mentionner le logo « femmes enceintes » sur les bouteilles est tombé, la filière n’avait pas d’autre argument pour s’y opposer. « Nos mères et nos grands-mères ont toutes bu un peu de vin. Nous n’en avons aucune séquelle » protestait-elle. Argument sans valeur avait répondu Anne-Marie Payet et la cohorte d’associations de lutte contre l’alcoolisme qui la soutenaient. Etudes médicales à l’appui, la sénatrice de la Réunion avait remporté la bataille. Elle avait fait voter la loi imposant ce logo qui suggère que le vin est un poison.


Aujourd’hui, une nouvelle pièce vient d’être versée au débat. Il est temps d’arrêter de diaboliser le vin

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